FINKY
Je n'achète pas l'Obs. Mais, en
bibliothèque, ce jour, je suis attiré sur un présentoir
par la couverture de cet hebdo :
On y voit la tête de Finkielkraut. J'ai pris le journal et me suis
assis à une table. L'article vedette était une longue interview de
cet écrivain.
Je retiens plusieurs choses.
Il évoque avoir été « mao »
en 68 . Moi, non.
De Péguy, il dit : « Je
l'aime, je vis sous son regard. » Je suis sensible à cet aveu.
Il rappelle qu'un des projets de Camus
était d' « empêcher que le monde ne se défasse. » Je
l'avais déjà lu, mais je l'avais oublié.
Parlant d'écologie, il précise qu'il
ne veut pas seulement sauvegarder notre planète, mais aussi
« la culture, la langue,, le
silence et la douceur de vivre. » Je le pense aussi.
Une confidence familiale : « Ma
femme (qui est avocate) quitte la maison tôt
le matin. Et ,moi j'y reste, puisque
je travaille chez moi. »
Quand il a été , rappelle-t-il, été
insulté, dans une manif de Gilets jaunes, par ces mots « Sale
merde sioniste ! », Macron lui téléphona assez
longuement. F. déclare : « Macron est un homme qui eut
séduire. » Cela, nous le savions
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire