dimanche 4 août 2019


« LA POLICE ASSASSINE » (calicot de Nantes) ?

Ceux qui me lisent le savent : depuis le premier jour jusqu'au dernier j'ai répouvé totalement les comportements des gens qui s'habillent en jaune, en noir ou en rouge, sur les ronds-points, à Paris le samedi et dans diverses villes française
Je redis que je ne suis pas macroniste, que je ne défends pas le gouvernement actuel, et que ce que je dis je l'aurais dit si le le président français s'appelait Alain Juppé, François Fillon ou Nicolas Sarkozy.
Mes pensées vont d'abord à mon pays, je songe à l'ordre, je songe aux lois, je songe à la police et à la gendarmerie.
Une nuit, sur un pont, des groupes font du bruit (ou, paraît-il, de la musique). Les forces de l'ordre du lieu sont appelées à faire cesser le bruit à 4h du matin. Qui leur a donné cet ordre ? Le chef de l'Etat ? Le ministre de l'Intérieur ? On me permettra d'en douter.
Du gaz lacrymogène est utilisé. Dans ces cas-là, le but de la manœuvre est que les gens aillent ailleurs. A Paris, devant l'Arc de Triomphe, nul ne risque de se noyer. On part ou en reste. Mieux vaut partir, à mon avis. Il faut même éviter de venir. Sur un pont, il faut éviter de plonger dans l'eau. Les policiers ont-ils jeté des gens dans l'eau? Non. Ils ont prié des gens de partir et de rentrer chez eux. Mais des jeunes gens ont préféré sauteur dans l'eau. Tous ont regagné la rive. Sauf un.
On me dit qu'il ne savait pas nager. Soit. Ne pas plonger dans l'eau sans savoir nager. Il se prénom-mait Steve. Divers partis politiques d'opposition s'engouffrent dans ce qui leur semble une brèche.
On me parle de violence policières. Ah bon ! On désigne le président, le ministre, la police, comme des coupables de cette noyade. Eh bien non. Là-dessus, à Nantes, des gens masqués , incendient des choses, prennent des moellons, les jettent, tentent de défoncer une porte de préfecture, brandissent un calicot « La Police assassine ».
Eh bien non, ces gens se trompent. La police française n'assassine pas. Je pense , en revanche, qu'on pourrait poser des questions à une municipalité qui autorise des performances « musicales », sur un pont (sans tous les garde-fous qui s'imposeraient), la nuit, un soir de fête de la musique, quand beaucoup de gens n'ont pas bu que de l'eau de source. Après tout, même sans police, un fêtard aviné peut très bien tomber dans l'eau. A mes yeux, le responsable de cette noyade est à la mairie de Nantes.

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