« LA POLICE ASSASSINE »
(calicot de Nantes) ?
Ceux qui me lisent le savent :
depuis le premier jour jusqu'au dernier j'ai répouvé totalement les
comportements des gens qui s'habillent en jaune, en noir ou en rouge,
sur les ronds-points, à Paris le samedi et dans diverses villes
française
Je redis que je ne suis pas macroniste,
que je ne défends pas le gouvernement actuel, et que ce que je dis
je l'aurais dit si le le président français s'appelait Alain Juppé,
François Fillon ou Nicolas Sarkozy.
Mes pensées vont d'abord à mon pays,
je songe à l'ordre, je songe aux lois, je songe à la police et à
la gendarmerie.
Une nuit, sur un pont, des groupes font
du bruit (ou, paraît-il, de la musique). Les forces de l'ordre du
lieu sont appelées à faire cesser le bruit à 4h du matin. Qui leur
a donné cet ordre ? Le chef de l'Etat ? Le ministre de
l'Intérieur ? On me permettra d'en douter.
Du gaz lacrymogène est utilisé. Dans
ces cas-là, le but de la manœuvre est que les gens aillent
ailleurs. A Paris, devant l'Arc de Triomphe, nul ne risque de se
noyer. On part ou en reste. Mieux vaut partir, à mon avis. Il faut
même éviter de venir. Sur un pont, il faut éviter de plonger dans
l'eau. Les policiers ont-ils jeté des gens dans l'eau? Non. Ils ont
prié des gens de partir et de rentrer chez eux. Mais des jeunes gens
ont préféré sauteur dans l'eau. Tous ont regagné la rive. Sauf
un.
On me dit qu'il ne savait pas nager.
Soit. Ne pas plonger dans l'eau sans savoir nager. Il se prénom-mait
Steve. Divers partis politiques d'opposition s'engouffrent dans ce
qui leur semble une brèche.
On me parle de violence policières. Ah
bon ! On désigne le président, le ministre, la police, comme
des coupables de cette noyade. Eh bien non. Là-dessus, à Nantes,
des gens masqués , incendient des choses, prennent des moellons,
les jettent, tentent de défoncer une porte de préfecture,
brandissent un calicot « La Police assassine ».
Eh bien non, ces gens se trompent. La
police française n'assassine pas. Je pense , en revanche, qu'on
pourrait poser des questions à une municipalité qui autorise des
performances « musicales », sur un pont (sans tous les
garde-fous qui s'imposeraient), la nuit, un soir de fête de la
musique, quand beaucoup de gens n'ont pas bu que de l'eau de source.
Après tout, même sans police, un fêtard aviné peut très bien
tomber dans l'eau. A mes yeux, le responsable de cette noyade est à
la mairie de Nantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire