Réponse à un commentateur du blog de Philippe Bilger, qui croit voir chez moi un "rousseauisme de pacotille" :
Monsieur Savonarole, qui voulez cacher votre nom,
Depuis trois que je suis ici, j'ai
parfois goûté votre esprit, vos pastiches, vos brocards, vos
audiarderies... Vos flèches ont parfois été pour moi. Pourquoi
pas ?
Dans un texte que vous m'adressez, vous
me dites que rien n'est gratuit, ni l'eau, ni l'air, ni la
conversation, ni la marche à pied...Ah bon ? Et vous parlez à mon sujet de "rousseauisme de pacotille".
Mauvaise pioche ! Je suis tout sauf
rousseauiste. Comme Sollers, je passe, une fois de plus, un été
avec Voltaire. Quel enchantement ! J'ai la même aversion que
lui pour tous les fanatismes religieux
et les fous furieux qui désolent notre globe.
Je ne n'ai nul besoin de Rousseau pour
aimer ce que j'aime et ne pas aimer ce que je n'aime pas. Si vous hantez des restaurants trois étoiles,si vous avez un hôtel particulier à Paris
et un somptueuse villa dans un pays voisin, une Porsche, un tailleur
renommé, grand bien vous fasse.! La plus grande preuve que je ne suis
pas de gauche (certains en ont douté ici) : je n'envie personne , ni vous ni Arnaud Lagardère, ni
Bill Gates. Vous auriez tort de ne pas me croire. Je vous en assure,
sur l'honneur.
Et , ne vous en déplaise, je continuerai à aimer l'air, l'eau, la marche à pied, la conversation, les jardins publics et les bibliothèques.
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