Le 14 août 2018
Je publie sur le blog de Philippe Bilger, ceci :
VOUS ET VOS COMMENTATEURS
Cher Philippe,
Sur certains blogs, vous le savez, le maître des lieux répond parfois ou souvent. C'est possible quand le nombre des commentateurs est très petit...voire proche de zéro. Quand le nombre d'intervenants est ce qu'il est sur votre blog, c'est impossible. Vous n'intervenez que de manière rarissime dans l'espace que vous réservez aux commentateurs.
En conséquence, il serait mal venu de vous posez ici ce matin des questions, Je ne vous poserai donc pas de questions, mais je me poserai des questions .
En conséquence, il serait mal venu de vous posez ici ce matin des questions, Je ne vous poserai donc pas de questions, mais je me poserai des questions .
Avant de commencer, (« D'où parles-tu, camarade? »), pour la énième fois, je rappellerai, au risque de lasser ,ceci :
Dans l'enseignement, entouré de gens de gauche ou d'extrême gauche, j'ai toujours été considéré comme de droite ou d'un peu que de droite. Moi-même, je me suis toujours considéré comme de droite. Je n'ai jamais fait grève (parfois seul dans mon établissement). J'ai toujours défendu, avec beaucoup de sincérité, les forces de l'ordre. J'ai toujours abominé les manifs. J'ai toujours préféré le général de Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy aux candidats de gauche. Dans le domaine culturel, de la langue française, de la littérature, tous mes goûts me classent très manifestement à droite.
N'ayant jamais été raciste, et ne l'étant toujours,pas, il a fallu que je scribouille ici pour apprendre, par plusieurs, que je n'étais pas assez à droite, et, même, m'a-t-on dit, que je ne n'étais pas de droite du tout !
Cela étant rappelé, je me pose la question suivante : Comment se fait-il que presque tous vos commentateurs réguliers soient plus à droite ou nettement plus à droite que vous ?
Comme vous ne me répondrez pas- voir plus haut-il serait assez cavalier et désinvolte à moi de vous situer politiquement. Après tout, je ne sais pas ce que vous pensiez il y a dix ou vingt ans. Je ne sais de vous que ce que j'ai pu lire ici en quelques trimestres. Vous avez été pour Sarkozy, puis déçu par lui, vous avez choisi Hollande, puis, déçu par Hollande, vous avez choisi Juppé, puis, Juppé ayant disparu, vous avez choisi Macron avec enthousiasme.
Certes, il ne m'échappe pas que vous n'avez pas craint de vous dire plusieurs fois réactionnaire. Certes, votre défense ardente des forces de l'ordre, votre attitude à l'égard de la délinquance, de l'incarcération, de l'immigration pourraient vous classer à droite.
Reste que vos choix politiques additionnés et mentionnés plus haut conduisent à vous situer comme un modéré, un centriste, osons le mot. Vous n'avez jamais dissimulé votre estime pour M. Bayrou (on peut toujours réécouter votre dialogue avec lui). Bayrou et Macron ne sont guère éloignés sur l'échiquier politique.
Dans l'enseignement, entouré de gens de gauche ou d'extrême gauche, j'ai toujours été considéré comme de droite ou d'un peu que de droite. Moi-même, je me suis toujours considéré comme de droite. Je n'ai jamais fait grève (parfois seul dans mon établissement). J'ai toujours défendu, avec beaucoup de sincérité, les forces de l'ordre. J'ai toujours abominé les manifs. J'ai toujours préféré le général de Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy aux candidats de gauche. Dans le domaine culturel, de la langue française, de la littérature, tous mes goûts me classent très manifestement à droite.
N'ayant jamais été raciste, et ne l'étant toujours,pas, il a fallu que je scribouille ici pour apprendre, par plusieurs, que je n'étais pas assez à droite, et, même, m'a-t-on dit, que je ne n'étais pas de droite du tout !
Cela étant rappelé, je me pose la question suivante : Comment se fait-il que presque tous vos commentateurs réguliers soient plus à droite ou nettement plus à droite que vous ?
Comme vous ne me répondrez pas- voir plus haut-il serait assez cavalier et désinvolte à moi de vous situer politiquement. Après tout, je ne sais pas ce que vous pensiez il y a dix ou vingt ans. Je ne sais de vous que ce que j'ai pu lire ici en quelques trimestres. Vous avez été pour Sarkozy, puis déçu par lui, vous avez choisi Hollande, puis, déçu par Hollande, vous avez choisi Juppé, puis, Juppé ayant disparu, vous avez choisi Macron avec enthousiasme.
Certes, il ne m'échappe pas que vous n'avez pas craint de vous dire plusieurs fois réactionnaire. Certes, votre défense ardente des forces de l'ordre, votre attitude à l'égard de la délinquance, de l'incarcération, de l'immigration pourraient vous classer à droite.
Reste que vos choix politiques additionnés et mentionnés plus haut conduisent à vous situer comme un modéré, un centriste, osons le mot. Vous n'avez jamais dissimulé votre estime pour M. Bayrou (on peut toujours réécouter votre dialogue avec lui). Bayrou et Macron ne sont guère éloignés sur l'échiquier politique.
Question : Pourquoi la plupart de vos commentateurs semblent-ils plus à droite que vous? Parce qu'ils le sont, certes. Mais aussi parce que l'on n'a guère envie de prendre la plume quand on est centriste ou modéré. La plupart des gens écrivent sous le coup de la colère, de l'indignation, de la peur, de l'angoisse. Dire : "Je suis modéré, je suis paisible, je vous invite à ne pas tomber dans les excès" n'est pas très affriolant, pas très motivant, pas très sexy, pas très entraînant.
Beaucoup de lecteurs ont d'ailleurs tendance à se dire ou à dire à ce modéré-là : Si rien n'est grave, si tout va à peu près bien, tais-toi donc, va te recoucher et ne nous dérange plus !
Beaucoup de lecteurs ont d'ailleurs tendance à se dire ou à dire à ce modéré-là : Si rien n'est grave, si tout va à peu près bien, tais-toi donc, va te recoucher et ne nous dérange plus !
Les furieux, les violents, les déchaînés, les impitoyables, les insulteurs, les ricaneurs (qui sont censés incarner , ce faisant, l'humour à eux tout seuls) étonnent moins. Rien de plus naturel, rien de plus conforme à la nature humaine . Rien de plus répandu. Ici, comme partout.
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