A PROPOS DES COURRIELS
Répondant à un reproche qui m'a été fait, je scribouille ce qui suit, sur le blog de Philippe Bilger :
A PROPOS DES COURRIELS
A plus de soixante-dix ans (toujours en
retard dans tous les domaines), j'ai découvert que je pouvais
scribouiller dans l'espace commentaires d'un blog, en l'occurrence
celui-ci. Longtemps j'ai cru que cet espace était uniquement
destiné à commenter les réflexions du maître du lieu. J'ai vu que
plusieurs dialoguaient entre eux.
D'abord très surpris, j'ai fini par
faire comme tout le monde.Parfois, ces dialogues m'ont semblé avoir
un intérêt général. Parfois, j'ai eu le sentiment que ces
dialogues n'intéressaient que les deux parleurs et qu'il aurait été
préférable qu'ils dialoguent ailleurs vraiment entre eux, pour ne pas
embêter les autres. D'où l'utilité, m'a-t-il semblé, d'un échange
de courriels entre eux.J'ai appris que notre chère modératrice
avait la gentillesse de bien vouloir prier un commentateur de
l'autoriser à dire l'adresse mail de celui avec lequel on souhaitait
dialoguer loin des radars.Le sollicité peut répondre oui ou
non.Chacun voit midi à sa porte. Je comprends les accords et les
refus.Je le redis : l'avantage du dialogue par courriel est de
ne pas em...bêter les autres avec des considérations qui n'ont pas
d'intérêt général. Certainement pas de publier à son de trompe
ici ce que l'on aurait pu savoir dans un échange de courriels.
Plusieurs d'entre vous peuvent témoigner que je n'ai rien révélé
de ce qu'ils m'avaient dit au cours de nos dialogues. Pourquoi diable
le voudrais-je ?
J'ajoute que les échanges de fantômes
ont certes leur intérêt, mais que la connaissance des personnes,
par téléphone, par lettre, en chair et en os, est plus
satisfaisante. Certains veulent éviter à tout prix cette
connaissance-là. Grand bien leur fasse. Méfiance, prudence,
angoisse... ?Toutes les natures sont dans la nature..
Enfin, chacun me l'accordera, il y a
une foule de gens, ici comme partout, avec lesquels on n'a aucune
envie de dialoguer. Pour dialoguer il faut être deux à le vouloir.
Et tout dialogue peut toujours s'interrompre . C'est la moindre
des choses.
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