vendredi 31 août 2018

Le 31 août 2018

A PROPOS DES COURRIELS

Répondant à un reproche qui m'a été fait, je scribouille ce qui suit, sur le blog de Philippe Bilger :


                                               A PROPOS DES COURRIELS

A plus de soixante-dix ans (toujours en retard dans tous les domaines), j'ai découvert que je pouvais scribouiller dans l'espace commentaires d'un blog, en l'occurrence celui-ci. Longtemps j'ai cru que cet espace était uniquement destiné à commenter les réflexions du maître du lieu. J'ai vu que plusieurs dialoguaient entre eux.
D'abord très surpris, j'ai fini par faire comme tout le monde.Parfois, ces dialogues m'ont semblé avoir un intérêt général. Parfois, j'ai eu le sentiment que ces dialogues n'intéressaient que les deux parleurs et qu'il aurait été préférable qu'ils dialoguent ailleurs vraiment entre eux, pour ne pas embêter les autres. D'où l'utilité, m'a-t-il semblé, d'un échange de courriels entre eux.J'ai appris que notre chère modératrice avait la gentillesse de bien vouloir prier un commentateur de l'autoriser à dire l'adresse mail de celui avec lequel on souhaitait dialoguer loin des radars.Le sollicité peut répondre oui ou non.Chacun voit midi à sa porte. Je comprends les accords et les refus.Je le redis : l'avantage du dialogue par courriel est de ne pas em...bêter les autres avec des considérations qui n'ont pas d'intérêt général. Certainement pas de publier à son de trompe ici ce que l'on aurait pu savoir dans un échange de courriels. Plusieurs d'entre vous peuvent témoigner que je n'ai rien révélé de ce qu'ils m'avaient dit au cours de nos dialogues. Pourquoi diable le voudrais-je ?
J'ajoute que les échanges de fantômes ont certes leur intérêt, mais que la connaissance des personnes, par téléphone, par lettre, en chair et en os, est plus satisfaisante. Certains veulent éviter à tout prix cette connaissance-là. Grand bien leur fasse. Méfiance, prudence, angoisse... ?Toutes les natures sont dans la nature..
Enfin, chacun me l'accordera, il y a une foule de gens, ici comme partout, avec lesquels on n'a aucune envie de dialoguer. Pour dialoguer il faut être deux à le vouloir. Et tout dialogue peut toujours s'interrompre . C'est la moindre des choses.

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