mardi 14 août 2018


Le 14 août 2018


OSER LE FIGARO

Travaillant à Djibouti, j'envoyais une foule de lettres, par fax, au « Courrier des lecteurs » du Figaro, dirigé alors par Max Clos. On m'en publia une foule, jusqu'à quatre un certain mois !
J'eus l'audace et l'inconscience, de lui envoyer, un jour, en 95,un long texte, qui faisait à peu près une demi-page du journal. Qui fut publié ! Je n'en suis toujours pas revenu. Le texte n'était pas signé d'un pseudo (ça ne se faisait pas), mais de mon nom, puis de « Professeur à Djibouti ». Maigre titre,
on me l'accordera, surtout au Figaro !
Je n'ai jamais recommencé, Max Clos n'est plus là. Je n'ai plus de souffle, d'insipration et mon petit talent d'alors s'est rabougri.
Or, ce jour, je m'aperçois que Maxime Tandonnet, qui a un blog que je parcours parfois, a envoyé copie par courriel de ses réflexions du jour au Figaro,et, bingo !, Le Figaro les a publiées !
Ne me sentant plus les reins assez solides, je suggère à l'instant, en aparté, à la femme de Philippe Bilger, modératrice et correctrice de son blog, de souffler à son mari...d'envoyer copie de certaines de ses réflexions au Figaro, à l'instar de Tandonnet.
Le talent, le souffle et l'inspiration ne lui manquent pas.
Et son nom et ses titres plaident pour lui, sensiblement plus que... les pauvres miens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire